J'ai juste... Besoin de toi.

Une très belle journée à la mairie venait de s’achever. J’avais conclu le contrat du siècle, celui que je convoitais depuis un petit moment et bien sûr ils ont signer grâce moi. J’étais le meilleur pour ça et le maire le savait. Beaucoup de chasseurs de têtes ont voulu me faire changer de parti politique mais leurs offres n’étaient jamais aussi intéressantes que celle que j'avais actuellement. Et puis j’avais mes habitudes ici, je ne me voyais pas changer. J’avais fait ma place et j’étais le maitre des lieux. J’avançais dans mes couloirs donnant des ordres à certains tout en restant charmant. Je passais devant le petit bureau de mon meilleur ami. Je lui ai adressé un léger sourire avant de continuer ma route en reprenant mon air satisfait. J’étais fier de moi, je sentais mon rêve devenir réalité. J’ai senti mon portable vibrer dans la poche de mon costume, c’était un message de Lola, ma femme. Un autre sourire venait de se dessiner sur mes lèvres. Je lui répondais que je ne tarderai pas pour une fois.

Et merde... Je me levais de mon fauteuil en cuir noir, je rêvassais comme un idiot et j’avais oublié Lolita. J’étais en retard, ça m’arrivait régulièrement. J’avais du mal avec le fait d’arriver à l’heure, tout le monde le savait. Même au boulot mais c’était plus fort que moi, dans ma nature tout simplement et les gens s’en accommodaient. Mais pas ma magnifique et diablesse épouse. Du moins j'étais loin de penser qu'elle était aussi agacé que cela. J’entrais enfin chez nous, dans cette superbe villa de rêve. J'étais toujours aussi enjoué, mais l’heure n’était pas à la drague, je me devais de jouer mon rôle d'époux. Un baiser volé, je prenais place face à elle et j’acquiesçais déjà son regard qui en disait long.

@Lolita grey

I need your love I need your time

Cela faisait environ un an que tu travaillais au Life Style Magazine, grâce à Alexander. Avant, t’enchaînais les petits boulots, tu ne trouvais pas vraiment ta voie – tu ne te sentais capable de rien ou en tout cas, pas de grand-chose. C’est lui qui, en voyant ta passion pour la mode et ton goût, t’a encouragé à prendre ce chemin et t’as trouvé une place en tant que journaliste grâce à ses connaissances et son influence. Tu savais que tu avais de la chance de l’avoir, qu’il t’avait aidé à te reconstruire, qu’il t’avait aidé à te sortir de cette relation malsaine dans laquelle tu étais, même si tu ne lui as jamais raconté tous les détails de cette dernière. Mais tu ne savais pas pourquoi, alors, si tu avais tant de chance de l’avoir, tu n’arrivais pas à être réellement heureuse avec lui. Bien sûr, d’apparence, tu l’étais. Toujours un sourire, un mot gentil pour lui. Puis derrière tu voyais d’autres hommes et t’arrivais pas à résister. Qu’est ce que ça faisait de toi, Lola, finalement ? Une salope, une fille facile ? Tu te posais même pas toutes ces questions, toi, t’étais juste paumée. Tu ne comprenais pas pourquoi Alex s’intéressait à toi, tu te disais parfois que ce devait juste être ta plastique, le fait que tu sois une jolie plante pour l’accompagner à ses rendez-vous et cocktails. D’apparence, tu étais la femme parfaite pour un futur maire mais à l’intérieur, t’étais sans doute loin de l’être.
Alex t’avait dit qu’il rentrait tôt, ce soir. T’avais préparé un petit apéro et commandé au traiteur des lasagnes fraiches. Tu savais pas si c’est parce que tu avais vraiment envie de lui faire plaisir, ou si c’était une façon pour toi de te rattraper et de cacher toutes les conneries que tu pouvais faire, à côté. Puis tu l’attendais, tu l’attendais, et tu te rappelais qu’Alex ne rentrait de toute façon jamais à l’heure prévue. Trop occupé par ses affaires au boulot, par ses contrats qui prenaient tant de place. Tu lui en voulais pas vraiment, et ça t’arrangeait même, parfois, qu’il ne soit pas là. Mais le soir, être seule, tu détestais ça. « Tu ne devais pas rentrer tôt ? » tu lui demandes quand il arrive enfin, après un baiser. Ta voix était calme, posée et ne sonnait pas vraiment comme un reproche – mais il était évident que, quelque part, c’en était quand même un. « Tiens, assieds-toi, j’ai préparé des toasts et sorti une bouteille de vin rouge. » tu vas chercher le plateau et la bouteille, l’amène devant lui et lui sert un verre. Tu lui souris. Jouer à la femme parfaite, tu commençais à en avoir l’habitude. Et il faut dire que servir un homme aussi agréable à regarder qu’Alex n’était pas non plus une corvée. « Alors ta journée ? Bien remplie j’imagine ? » tu lui demandes en buvant une gorgée de ton verre, sans vraiment savoir si cela t’intéressait vraiment, ou s’il fallait simplement que tu fasses la conversation.

@Alexander Grey

Tu ne devais pas rentrer tôt ? L'éternel question qui tournait en boucle depuis quelques semaines. Mon travail me prenait tout mon temps et ça encore plus qu'avant. Mon ambition me menait à délaisser ma famille, ma femme, mes amis et j'en passais. J'étais aveuglé par la réussite, par mon rêve et rien ne semblait pouvoir me faire changer. Ma vie me convenait, il ne me manquait que le sommet de la politique. Je n'ai pas vu le temps passer. Tu sais bien comment c'est. Je lui sortais toujours la même excuse. Je ne mentais pas, le temps filait à une vitesse folle. J'avais tellement à faire. J'avais cette façon de la regarder droit dans les yeux quand je m'expliquais. Je tenais à ce qu'elle puisse lire dans mon regard que la vie politique était vraiment importante pour moi. Après tout, ses journées étaient bien chargées avec ses articles. Je lui avais dégoté ce job sans grande difficulté. Tiens, assieds-toi, j’ai préparé des toasts et sorti une bouteille de vin rouge. Je ne pouvais pas penser une seule seconde que Lolita était malheureuse. Je lui avais donné une vie de rêve. Il n'y avait qu'à regarder autour de nous, cette villa, ses bijoux, tout cet argent que je partageais sans discuter. Je la regardais de haut en bas, elle était magnifique. J'étais vraiment amoureux de cette créature qui avait croisé ma route. Alors ta journée ? Bien remplie j’imagine ? Je prenais volontiers un toast et j'ai bu une longue gorgée de vin avant de lui sourire, Longue et ennuyeuse et toi ? Je n'allais pas lui dire que ce contrat conclu avait été plus qu'excitant. Je voulais simplement qu'elle me parle, j'essayais de m'intéresser à elle. J'avais conscience que notre relation n'était plus la même qu'au tout début. Nous étions là à parler de choses futiles, la routine semblait bien présente. Je décidais de me lever avec mon verre et de la rejoindre sur le canapé. Je me calais tout en passant délicatement ma main sur sa cuisse. J’étais peut-être régulièrement absent mais toujours attentionné.

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I need your love I need your time

Son travail lui prenait trop de temps. Trop de temps où il aurait pu rester avec toi. Et toi, tu passais trop de temps avec d’autres. D’autres hommes. Comment est-ce que tu pouvais lui en vouloir, de ne pas être souvent là, alors que tu faisais bien pire, finalement ? Tu ne savais même pas comment tu réussissais à rester calme face à tout ça, contrôler la situation, mentir, garder tes secrets bien cachés. Tu te pensais pas capable, de faire ça. Avec ton ex, tu n’aurais pas pu le tromper, lui cacher la moindre chose, il était tellement suspicieux qu’il l’aurait directement remarqué. Avec Alex, c’était différent : il t’avait donné sa confiance, et il ne voyait sans doute pas ce que tu pouvais aller chercher de plus ailleurs, alors que tu avais déjà tout avec lui. L’amour, le respect, l’argent, les cadeaux, la villa somptueuse. Ouais, Lola, qu’est-ce que tu voulais de plus ? rien, sans doute, mais t’étais sans doute trop instable pour te contenter de tout ça, et te dire que tu méritais tout ça. « je n’ai pas vu le temps passer. Tu sais bien comment c’est. » en fait non, tu ne savais pas. Tu n’avais jamais eu une place aussi importante que pouvait avoir Alexander. Avant d’être journaliste, tu n’avais enchaîné que des petits boulots sans grande responsabilité. Et aujourd’hui, même si tu créais tes propres articles, tu n’étais qu’une journaliste, pas une politicienne qui pouvait devenir maire de la ville. Vos emplois du temps n’avaient alors, par conséquent, aucun rapport. « longue et ennuyeuse et toi ? » tu arques un sourcil, parce qu’il avait l’air plutôt heureux et de bonne humeur en passant la porte. Tu pensais que c’était une bonne nouvelle au boulot. A moins que ce ne soit juste l’idée de te rejoindre enfin ? « Vraiment ? Tu as la tête des bons jours pourtant, tu as toujours cette tête quand tu signes un contrat important. » tu ris légèrement. Tu le connaissais quand même, Alex. Un an que vous étiez ensemble, six moi de mariage, ce n’était pas tant que ça, mais tu avais fini par savoir lire dans son regard, ses expressions de visage. Tu savais souvent lire en lui, même si lui, au contraire, n’arrivait sans doute pas à lire en toi, tellement tu paraissais indéchiffrable, mystérieuse … incompréhensible. T’aimais bien qu’il vienne se poser près de toi, les mains sur ta cuisse. T’avais besoin d’affection, d’amour … beaucoup. C’était ce qui te faisait vivre. Peut-être pour ça que t’allais parfois dans les bras d’autres. Mais tout de suite, tu ne voyais plus que lui. « On trinque à cette bonne nouvelle que tu voulais me cacher alors ? » tu lèves ton verre. Peut être que tout ça, c’était une façon aussi de ne pas parler de toi. Oui, ta journée avait été, mais tu te sentais plus ou moins ridicule à ses côtés. Tu étais journaliste dans un magazine pour femmes, tu n’avais même pas trouvé cette place toute seule, par ton talent ou ton expérience, mais juste parce que lui te l’avais trouvée. T’avais cette impression d’être … inférieure, finalement. Et sans doute pas digne d’être l’épouse d’un homme comme Alex. Parfois, tu savais pas ce que tu faisais là, et comment tu avais acquis cette place dans son cœur, dans sa vie. « je suis heureuse que tu avances pour réaliser tes rêves. » elle lui dit, en le regardant dans les yeux. C’était vrai, elle le pensait. Elle était fière d’être, pour une fois, avec un homme comme lui. Droit, fidèle, sincère, respectueux, ambitieux. Il avait tout, tout pour lui. Sans doute trop. « J’aimerai juste que tu sois là plus souvent, parfois … » parce que c’était dur. Parce que t’étais paumée. Parce que s’il était là, peut être qu’il le remarquerait. Parfois t’en avais assez de jouer la comédie mais tu te disais qu’il vaudrait mieux qu’il n’apprenne jamais qui tu étais vraiment, et comment tu te comportais. Tu sais même pas comment il réagirait.

@Alexander Grey

Vraiment ? Tu as la tête des bons jours pourtant, tu as toujours cette tête quand tu signes un contrat important. Elle avait ce don de lire en moi et ça depuis le début. Je n'étais pas le plus expressif qu'il soit mais avec Lolita j'avais toujours eu du mal à cacher mes expressions. Ma chère épouse pouvait lire sur mon visage comme dans un livre ouvert. C'était surement dû au fait que je ne lui cachais rien. J'avais toujours été sincère avec la brune, du moins autant que je le pouvais et quand c'était utile de l'être. Ce soir je n'avais pas forcément envie de parler de mon travail. J'étais conscient que je la délaissais plus que souvent. Même si ma carrière professionnelle était très important dans ma vie, elle l'était encore plus. On trinque à cette bonne nouvelle que tu voulais me cacher alors ? Elle levait son verre alors j'ai fait de même tout en souriant et j'ai trinqué avec la plus belle femme à mes yeux. Je suis heureuse que tu avances pour réaliser tes rêves. Sa phrase me réchauffait le coeur, j'avais de la chance d'avoir Lola comme femme. Tout avait été si rapide entre nous et chaque jour me confirmait que j'avais eu raison. Je me disais qu'on pouvait passer une soirée sans parler de mon boulot. Ce n'est pas le plus passionnant pour toi, je le sais. Ma main toujours sur sa cuisse je me penchais vers ses lèvres afin d'y poser les miennes. J'aimais la rassurer, ce geste était fait pour lui dire que ça me gênait pas de ne pas parler de mes prouesses. Je ne voulais pas l'ennuyer tout simplement. Ce n'était pas contre elle mais nous n'avions pas les mêmes passions. La politique n'était pas un sujet que je pouvais aborder en détail tout comme elle avec la mode. Ce n'était pas quelque chose qui m'intéressait, je me contentais d'écouter des brèves. C'était surement un problème dans notre couple. Cependant, je ne m'inquiétais pas vraiment pour cela. Le reste était tellement parfait. Puis elle me balançait ça J’aimerai juste que tu sois là plus souvent, parfois … Je reprenais une gorgée de cet alcool savoureux afin d'encaisser sa remarque et de surtout trouver une réponse potable. Puis d'un air surpris je me contentais de lui dire en posant mon verre sur la table basse. Je suis là tous les soirs. Bon certainement très tard la plupart du temps mais il était rare que je découche. J'essayais de garder bonne figure car j'avais déjà entendu ça par le passé. Mon premier mariage avait pris l'eau à cause de mes absences. Je m'étais remis en cause mais ma vie politique était ainsi, rien ne pourrait changer. Ça n'avait déjà pas été le cas à l'époque. Ma réponse était courte, je ne savais pas quoi dire.

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I need your love I need your time

Tu le voyais heureux, Alex. Et t’avais honte parfois, de ne pas l’être autant que lui. et surtout, de pouvoir le détruire, détruire son bonheur en une seconde, s’il savait. s’il savait que t’étais pas vraiment la fille qu’il croyait. S’il savait que tu étais sans doute plus torturée que tu ne voulais lui laisser croire. alors t’avais honte, parce qu’il ne méritait pas ça, tout comme tu ne le méritais pas. tu méritais sans doute pas cette vie de luxe, ce mariage, les cadeaux qu’il t’offrait … le tout. Peut être que c’est pour ça, que tu faisais tout foirer, peut-être que tu te disais que c’était trop beau, que c’était pas possible qu’un homme comme lui t’aime autant. Après tout, t’étais personne, toi, Lola. Une fille qu’il avait sauvé. Et sans lui, tu serais sans doute encore dans les bras de cet ex qui t’avait brisé, détruite, déchirée de l’intérieur. Comment alors, ne pas le remercier ? « Je me disais qu'on pouvait passer une soirée sans parler de mon boulot. Ce n'est pas le plus passionnant pour toi, je le sais. » tu souris. Non, ce n’était pas le plus passionnant. Mais ça permettait de ne pas parler d’autre chose. Parler de lui, c’était ne pas parler de toi. C’était ne pas avouer. C’était rester dans tes mensonges, facilement. C’était ce que tu avais toujours fait, depuis un an. Tu savourais le baiser qu’il t’offrait, avant que tu n’ouvres les amabilités. « Je suis là tous les soirs. » tu le voyais surpris, Lola. Parce que tu n’abordais jamais les sujets fâcheux. Tu restais toujours à ta place, sans jamais rien dire. Tu ne sais même pas vraiment, à cet instant, pourquoi tu avais fini par lui dire ça. Peut être parce que lui reprocher des choses te permettait de te justifier. T’es pas là, c’est pour ça que je vais voir ailleurs. Trop facile. Quelque part, ça te confortait sans doute d’avoir une excuse, une raison. Même si ça n’excusait rien. Même si tu avais tord. Même si on pouvait te traiter de tous les noms. « Très tard, le soir. » tu réponds simplement, les yeux dans le vide. Qu’est-ce que tu pouvais bien lui dire d’autre ? est-ce que ce serait différent, s’il était plus présent ? est-ce que tu serais fidèle, s’il passait ses journées avec toi ? est-ce que t’avais vraiment besoin de ça ? « il y a des semaines où on ne se voit que la nuit, Alex. » tu rajoutes finalement, en te tournant vers lui. cette discussion était une façon pour toi de te justifier, de te justifier de quelque chose qu’il ne savait même pas encore, et que t’espérais qu’il ne sache jamais. Tu ne savais pas comment il pourrait réagir. Et t’avais peur. Peur qu’il parte, qu’il te voit tellement … tellement différente. Tellement autre. Et t’avait peur de perdre tout ce que tu avais, avec lui. une stabilité de vie. Du respect. Ce que tu n’avais jamais eu, avant. « et quand tu seras maire, parce que je crois en toi, je sais que tu le seras mais … je ne sais même pas quand on se verra. » bien sûr, ça sera encore pire. Il n’aura plus de temps pour toi. Est-ce que tu ne devrais pas plutôt le comprendre, au lieu de l’accabler ?

@Alexander Grey

Très tard, le soir. Lolita me balançait ça à la figure d'un air si détaché. Du moins c'était mon ressenti, parce qu'elle ne prenait pas la peine de me regarder dans les yeux. Puis son regard se posait sur moi, Il y a des semaines où on ne se voit que la nuit, Alex. Qu'est-ce que je pouvais bien répondre à ça ? J'étais conscient de la laisser seule la journée et quelques soirées mais sans vraiment m'en inquiéter. Je lui avais trouvé un travail pour qu'elle s'occupe durant mes absences. Lola était très entourée avec ses amies, je ne m'étais jamais posé de questions. Comment pouvait-elle se plaindre alors qu'elle avait tout ce qu'il fallait pour être la plus heureuse des épouses ? N'était-elle pas comblée finalement ? Tout se bousculait dans ma tête. Je n'ai pas eu le temps de placer une réponse qu'elle m'accablait encore. Et quand tu seras maire, parce que je crois en toi, je sais que tu le seras mais … je ne sais même pas quand on se verra. Je ne lui en voulais même pas. J'avais déjà entendu à peu près les mêmes reproches par le passé. J'avais souhaité qu'elle serait juste différente de mon ex. J'attrapais son visage en posant ma main délicatement, caressant sa joue avec mon pouce. Je me devais d'être rassurant. Je peux essayer de faire des efforts mais ce n'est pas un choix de rester tard. Et tu le sais. Ma main libre quittait sa cuisse pour se poser sur sa chute de reins. Dis moi ce que tu veux exactement. Qu'attends-tu ? Je ne pouvais pas faire mieux. J'étais prêt à l'écouter et à accepter toutes ses requêtes. Dans la mesure du possible, bien évidemment. J'étais réellement amoureux de cette femme, je ne pouvais pas ne rien faire et laisser la situation empirer. La perdre ? Hors de question.

@Lolita grey J'ai juste... Besoin de toi. 3427048663

» Juste un verre.