Play the game, paint your scene [+18] (ft. Beth)

Professeur au sein d'un lycée, une hérésie pure et dure quand on connaissait le personnage, que l'on s'attardait sur son passé. Mais bien évidemment, tout ce qui s'était passé à l'adolescence n'avait laissé aucune trace, et il n'avait pas été assez idiot pour se faire piéger une seconde fois par le système. Malgré tout, l'artiste contrarié étirait ses ailes noircies dans un univers où l'illégalité était reine, où il était roi dans son domaine, et Oona effaçait la moindre trace du trio qu'ils formaient avec Fenwick. Elle rendait tangible la moindre identité façonnée par les garçons. Et pourtant, il perfectionnait son alibi, ce boulot dans lequel il était irascible, le genre de prof caractériel à qui l'on pardonnait facilement ses sautes d'humeur parce qu'il restait un artiste, le genre de prof qui poussait ses élèves à se dépasser, sans même le faire exprès. On l'appréciait, ou bien l'inverse, lui s'en moquait comme de sa dernière cigarette, mégot froid délaissé dans l'arrière cours des enseignants. Mais ce qu'il avait commencé à remarquer, c'était les regards en biais de Beth... une fille qui se trouvait dans l'une des classes auxquelles il faisait cours. Il avait douté au début, il avait scruté plus attentivement son dossier, comme pour s'interdire de laisser ses pensées dériver... sauf que le dit dossier affirma qu'elle était déjà majeure. Alors, peut-être par jeu, peut-être pour la faire frissonner, il s'était mis à l'effleurer discrètement lorsqu'il venait la conseiller, à l'insu de tous les autres qui n'auraient jamais rien imaginé. Sauf qu'elle s'était mis à croiser plus ouvertement son regard, à se montrer plus... insistante, et l'éloquence des iris qu'elle dardait dans sa direction ne laissait plus aucun doute sur le fait qu'il lui plaisait, qu'il l'attirait, qu'il était devenu un fantasme à ses yeux. Jamais encore il n'avait eu l'idée de mettre en péril sa situation pour une élève, quelle qu'elle puisse être. Parce que rien d'aussi insistant ne s'était jamais produit, sans doute. Il manquait de contrôle, tous ceux qui le connaissaient en dehors de ces murs le savaient, mais l'adolescente l'ignorait assurément. Le cours se terminait à présent, et à nouveau, Beth lui adressa l'un de ces regards... tout ce qui pourrait se passer, serait sa faute. A elle. La sonnerie retentit, et chacun rangea son matériel sans demander son reste, laissant ce qu'ils faisaient, certains de tout retrouver plus tard. A cet instant, c'était l'heure du déjeuner qui se rappelait au bon souvenir des lycéens. Beth ? Pourrais-tu rester un peu, je voudrais te parler de ton dernier devoir. lâcha le professeur sans même lever les yeux sur elle, comme si la gamine l'indifférait, ou qu'il n'attendait que cet instant pour lui parler, lui affirmer que tout ceci avait assez duré. Ce serait la démarche à avoir, normalement. Il rassemblait les papiers qui se trouvaient devant lui, venant les glisser dans l'un des tiroirs de son bureau, et lorsqu'il releva les yeux, ce fut pour voir le dernier élève quitter la pièce sous un au revoir professeur, élève qu'il salua d'un bref signe de tête. Ferme la porte, s'il te plaît. demanda-t-il ensuite à Beth en laissant ses iris revenir s'attarder sur elle. Il suivit ses gestes, sa silhouette, restant tranquillement installé dans son fauteuil. A quoi est-ce que tu joues ? souffla-t-il enfin lorsque la porte claqua, un fin sourire venant étirer ses lèvres, soufflant le chaud et le froid tout à la fois, cherchant à entendre de vive voix cette permission qui ne ferait pas de lui ce professeur pervers s'imaginant des trucs improbables avec son élève.

Elle s'était enquit de savoir s'il y avait un problème, mais il ne releva pas, alors qu'elle revenait vers lui à présent, après avoir fermé la porte. Ce qu'elle avait fait sans même discuter, avant de se trouver à quelques pas de lui, de le regarder, mordillant sa lèvre. Il avait cette impression de parvenir à la faire frissonner par ces quelques mots, par ce sourire, soufflant ce chaud et ce froid, lui offrant le loisir d'interpréter ce qu'il lui disait de la manière qu'elle voulait. "Je ne joues à rien du tout." Non ? Dommage... peut-être s'était-il trompé finalement. Ou peut-être regrettait-elle d'avoir joué avec le feu, d'avoir attisé son attention, celle qu'il déposait sans honte sur son regard à cet instant. Silencieux, la laissant réfléchir. Mûrissant cette négation, songeant sans doute à une pirouette moins scabreuse pour s'échapper de tout cela. "Rien que vous ne voudriez pas, en tout cas." souffla-t-elle encore, renouant avec ce regard qu'elle dardait sans cesse dans sa direction, et un petit sourire, presque une invitation à comprendre ce qu'elle ne disait qu'à demi-mot. Difficile néanmoins de ne pas saisir le message, l'invitation tacite qu'il ne pouvait que deviner derrière ces paroles soufflées dans sa direction. Il esquissa un sourire plus franc, plus charmeur, avec cette infime part de prédation qui s'étira sur ses lèvres, alors qu'il baissait un bref instant ses prunelles sur le bureau. Puis il se releva, dressé face à elle de l'autre côté du bureau, ses iris revenant glisser sur elle, sinuer le long de ses courbes comme s'il prenait le temps de les esquisser de ses doigts. Tu en es sûre, Beth... souffla-t-il à son tour, d'une voix presque caressante à présent, contournant le meuble embarrassant. La porte est ouverte si tu désires t'enfuir... continuait-il en s'approchant d'elle d'une démarche lente, volontairement retenue malgré l'impatience qui commençait à gronder au fond de lui sous cette invitation qui risquait pourtant de se retourner contre lui. Si j'ai mal compris les signaux que tu m'envoies... commença-t-il en parvenant à sa hauteur, de l'autre côté du bureau. ... si ce n'est pas ce que tu veux... murmura-t-il en approchant son visage du sien, laissant l'une de ses mains effleurer son bras du bout des doigts, caressant paresseusement sa peau. ... dis-moi d'arrêter... Son autre main s'égarait sur sa taille, lascivement, langoureuse esquisse alors qu'il l'attirait contre lui, pressant son bas ventre tendu. ... j'obéirai. A peine un souffle, presque un murmure, avant de s'emparer de ses lèvres avec une retenue dédiée à cet instant, pour qu'elle n'ait pas envie de fuir trop vite, délicat petit papillon sans doute encore trop pur pour l'appétit carnassier du prédateur qu'il était.

Elle restait immobile alors qu'il se rapprochait, qu'il lui soufflait des mots pour lui rappeler qu'elle avait encore le choix. Ce n'était sûrement pas la meilleure idée du siècle pour le professeur qu'il était, mais il n'était tout simplement pas prêt à reculer. D'autant plus que si elle n'ouvrait pas les lèvres, ni pour confirmer, ni pour nier, ni pour le rejeter, son regard semblait hurler son désir de ces secondes. L'innocence qui s'exhalait d'elle le poussa néanmoins à plus de douceur qu'à l'accoutumé, alors que le désir dévorait son bas-ventre avec indécence. Mais elle décida d'accentuer le rythme de ce premier baiser aux effluves d'interdit, déjà le corps de l'adolescente se lovait contre le sien, l'une de ses mains venant s'égarer sur la nuque d'Anakin, qui laissa la sienne s'agripper plus férocement à sa taille malgré la retenu qu'il s'imposait malgré tout. Mais ce fut elle qui l'incita à reculer contre le bureau, les doigts de la jeune femme redessinant son torse à travers le tissu de sa chemise. Il ne réfléchissait plus, et la fit pivoter pour la hisser brusquement sur le bureau, ses mains se glissant déjà sur ses cuisses pour les entrouvrir et se glisser entre elles, ses lèvres ne quittant pas les siennes. Il pouvait presque entendre les réflexion de Oona à ses oreilles... une gamine, Anakin, tu déconnes. Mais elle n'était pas si jeune, dix huit printemps avaient déjà sonnés à même sa peau, et sa façon de faire étaient des plus troublantes, comme si cela désirait hurler qu'elle n'était pas aussi inexpérimentée que voudrait bien le clamer ses allures de jeune fille parfaite. Elle le désirait, c'était indéniable. Il était le fantasme qui prenait vie dans cette salle de classe, et lui... voyait en elle l'interdit le plus évident, l'attirance indéniable qui faisait se tendre son bas-ventre. Il passa une main dans sa chevelure, continuant à laisser sa langue caresser la sienne, ses lèvres brulantes dévorant les siennes avec avidité, jusqu'à ce qu'il empoigne ses cheveux, dérivant jusqu'à sa gorge. Il grogna de frustration... Attends. Il n'était pas assez con pour tout foutre en l'air pour une lycéenne, si attirante soit-elle, si brûlante s'avérait-elle entre ses bras. N'importe qui pouvait entrer. Les surprendre. Et c'était un blâme assuré pour lui, voir même le renvoi. Pour elle... oh misérable victime de la toute puissance de son professeur, on ne lui ferait que la morale. Il se détacha alors d'elle pour s'emparer d'une chaise qu'il cala avec dextérité sous la poignée de la porte, de sorte à empêcher quiconque d'entrer, et de comprendre ce qu'il se passait dans cette pièce. Dernière chance petit oiseau... susurra-t-il en la regardant, ses doigts sur la poignée verrouillée avec les moyens du bord. Est-ce que tu es certaine de vouloir ce cours particulier ? souffla-t-il encore, en revenant vers elle, ses doigts glissant lascivement sur ses cuisses qu'ils esquissaient comme la caresse licencieuse d'un pinceau. Parce que moi... j'ai très envie de t'en faire profiter, mais j'ai besoin d'une vraie réponse, Beth. glissa-t-il en la fixant pourtant sagement, alors que ses doigts dessinaient quelques obscures arabesques sur ses cuisses entre lesquelles il avait reprit place.

Il était allé placé cette chaise, pour empêcher la porte de s'ouvrir sur la scène dont la pièce allait probablement être le théâtre dans les instants qui allaient suivre. Lui qui s'était éloigné et qui à présent revenait, la laissant encore libre de tout arrêter, une dernière chance comme il le soufflait à cette seconde. Revenant jusqu'à elle, se glissant à nouveau entre ses cuisses, ses doigts redevenant joueurs, le laissant paraître trop sage derrière cette contenance qu'il lui offrait. Il vit ses lèvres s'étirer en un sourire mutin, ses mains s'élever pour venir s'attarder sur son torse qui se mouvait au rythme de sa respiration. Pas l'ombre d'un rejet cependant, elle ne cherchait pas à s'enfuir, à faire cesser cette proximité interdite, alors qu'elle soufflait... "Un accord verbal rendrait-il vraiment ça plus ... légal?"... oscillant entre l'innocence et la provocation, laissant son bas-ventre se tendre légèrement. Non. répondit-il d'un timbre plus sourd, plus profond, sans la quitter des yeux, continuant à jouer du bout de ses doigts, redessinant ses cuisses. Il n'esquissait pas un geste de plus, il réclamait, et comptait bel et bien obtenir. Néanmoins, elle vint glisser ses doigts derrière sa nuque pour rapprocher leurs traits, que son souffle vienne se déverser sur les lèvres de son professeur. "Est-ce que j'ai l'air d'être forcée à quoique se soit ?" Non... mot soufflé à l'intérieur de son esprit, car déjà les lèvres de l'ingénue venaient s'emparer des siennes. Ses doigts se crispèrent sur ses cuisses, il continuait à se contenir, alors que sa langue se battait avec la sienne. Mais ce fut elle qui interrompit ce baiser, pour mieux arpenter sa gorge, avant de venir s'égarer jusqu'à son oreille. "J'ai très envie d'apprendre, professeur" Un léger rire, presque un grondement, trépassa de ses lèvres alors que l'une de ses mains désertait sa cuisse pour venir se presser au creux de ses reins, et l'attirer plus étroitement contre son bas-ventre tendu.

Encore torse nu, il reporta son regard sur elle. Peut-être qu'il avait fait une connerie. Peut-être qu'elle ouvrirait sa bouche un peu trop. Il aurait toujours Oona pour la discréditer, si jamais elle le faisait chier. Mais s'il pouvait juste éviter de l'entendre lui dire qu'il avait déconné en choisissant une élève, il le ferait. Il se rapprocha d'elle à nouveau, s'emparant de sa chemise dans la foulée, qu'il commençait déjà à refermer lorsqu'il se cala face à elle. Tu veux combien à ton dernier devoir pour que ça ne sorte pas d'ici ? souffla-t-il en revenant croiser son regard.

Boutonnant sa chemise, revenant vers elle, il lui demanda la note qu'elle désirait pour son dernier devoir. Échanges de bons procédés : ses lèvres closes contre une note excellente. Agacée, elle chassa ses doigts pour les remplacer et continuer à le rhabiller. Scène particulière, il fallait bien l'avouer, et un éclat moqueur brilla au fond des iris qu'il posait sur elle à cette seconde, croisant ce regard qui ne quittait pas le sien. "Sachez professeur, que je n'ai pas besoin de vos faveurs destinées à me museler pour obtenir un A+ à l'un de vos devoirs." Avait-elle seulement conscience qu'il pouvait, à l'inverse, s'en prendre à quelqu'un qu'elle n'aimait pas. Ce n'était peut-être même pas le genre de choses auxquelles elle pensait à cet instant, ses doigts grimpant sur le tissu pour poursuivre sa tache alors qu'ils continuaient à s'observer. "Par contre, je ne vous ai pas caché mon désir d'apprendre… Alors, j'imagine que quelques cours particulier ne me feront pas de mal. N'est-ce pas ?" Le petit sourire espiègle qu'elle lui adressa lui fit suivre le chemin le plus sombre et tortueux, elle avait envie que cette incartade se répète, et c'est un sourire amusé qui se dessina sur ses lèvres, alors qu'elle terminait de boutonner sa chemise. Et lorsqu'elle le repoussa, ce fut un rire amusé qui s'esquiva de ses lèvres. La garce n'était pas rassasiée d'être traitée comme il venait de le faire. Elle était si loin des adolescentes fleur bleue qui devaient pulluler dans le bâtiment, s'imaginer une histoire d'amour hors norme avec un élève, ou un professeur, sans oser l'avouer à haute voix. Beth, qu'il suivit des yeux alors qu'elle se rhabillait, ne lui demandait rien de plus que ce qui venait de se produire. Et s'il disait non, oserait-elle ouvrir ses lèvres pour le balancer ? Mais pourquoi refuserait-il de la culbuter à l'occasion ? De la pousser à enrouler ses lèvres d'une autre manière ? De jouer... ? Je ne pensais pas que tu étais ce genre de filles. Il repéra la dernière pièce qu'elle semblait chercher, la ramassant avec agilité, avant de l'agiter sous son nez, pendouillant au bout de son index. Mais si tu veux apprendre... quel genre de tortionnaire serais-je pour t'en empêcher ? Je pose cependant deux règles. Petit un, personne ne doit savoir. Petit deux, on écoute son professeur. souffla-t-il en la fixant, offrant une légère résistance à la dentelle, avant de la lui céder.

Sa remarque la fit sourire, avant qu'elle affirme qu'elle non plus ne pensait pas être ainsi, s'étant surprise par son attitude. Mais même plus encore, lui n'aurait jamais pensé que la réalisation d'un vulgaire fantasme avec une élève, sur son bureau, puisse revêtir une telle perversion, cette saveur d'interdit, ce risque de trop, qui lui donnait envie de recommencer, plus encore quand cela venait d'elle. L'audacieuse ne semblant vouloir se rassasier de son professeur, de cette façon de baiser assez brutale, assez... Son tanga au bout des doigts le temps d'énoncer ses propres règles, son regard perdu sur celle qui semblait s'amuser de sa réponse. "Je suis une élève très sage et très attentive. Est-ce que vous allez me donner des ordres, Professeur ?" Sa voix taquine provoqua un rire au creux de ses lèvres, alors qu'il ne la perdait pas des yeux. Peut-être bien. Alors qu'il s'interrogeait sur le genre de limites qui pourraient la retenir, jusqu'où il pourrait l'entraîner sans qu'elle rechigne ou se plaigne. Rien que ce qui venait de se passer... il aurait pu penser que ses lèvres rendues muettes par ses doigts, ou bien sa façon de la prendre, aurait pu la refroidir, mais il semblait que cela n'avait fait que la rendre friande de son professeur. Les doigts de la jeune femme vinrent s'attarder sur son torse, son regard cherchant celui d'Anakin. "Ce qu'il faut savoir, c'est que je suis beaucoup plus obéissante si ça va dans mon sens. Et comme je compte être une élève extrêmement assidue, il faut que mon professeur soit très motivé aussi. On peut décemment pas se contenter d'un cours particulier une fois tous les quatre matins, si je veux faire des progrès … Vous n'êtes pas d'accord ?" Il l'avait écoutée, percevant ses indications, mais également le fait qu'elle réclamait plus qu'une partie de partie de baise quand ça le démangerait, ce qui laissa naître un sourire plus amusé sur les lèvres du professeur. Ses doigts revinrent s'attarder sur sa taille, tandis son autre main chassait les quelques mèches égarées sur sa gorge qu'il caressa presque distraitement. Presque, car tout ici était calculé. Tu préfères tous les trois matins, peut-être ? souffla-t-il avec sérieux, ses doigts glissèrent jusqu'à la saisir par les cheveux, incliner son visage vers le sien, ses lèvres revenant effleurer les siennes. Il faudra que l'on varie les lieux... fit-il remarquer en venant mordiller sa lippe inférieure, sans la quitter des yeux, ses doigts venant malgré tout relâcher sa prise. Mais dis-moi, à quel rythme souhaiterais-tu que je te baise, Beth ? souffla-t-il plus bas, la fixant dans les yeux, la poussant à être plus claire dans ses désirs, curieux de l'entendre lui prouver combien elle sortait du lot en agissant ainsi, et finalement assumer ce qu'elle réclamait à demi-mot.