(JORG) BLANK SPACE.

tu souris ; ton nez se fronce, faisant gigoter ton piercing doucement. il fait chaud, t'es en sueur pourtant tu restes collé à ce garçon qui te sourit beaucoup lui aussi. tes doigts caressent doucement l'avant-bras droit du type. vince ? victor ? vernon ? tu ne sais déjà plus, ce n'est pas vraiment important, n'est-ce pas ? tu ris à ses blagues pour dire de rendre ton visage plus séduisant, plus heureux. d'une main nonchalante, tu tiens un verre de whisky-coca à moitié vide. rapidement, tu remarques que celui du gars ne contient plus une seule goûte d'ambroisie. il te propose d'aller vous chercher d'autres verres puis tu le regardes s'éloigner dans cette marrée d'autres gamins. en t'mordillant la lèvre inférieure, tu te dis qu'il a un beau cul pour un gars de seize piges. soudainement, une voix horripilante vient briser le cocon d'indolence dans lequel tu te prélassais. tu jettes un vague regard au type. nas, of course. tu soupires. naïvement, je pensais pouvoir être tranquille dans ce genre de soirée. après tout, il n'y a pas assez de bouquins pour toi ici, n'est-ce pas ? un sourire moqueur s'étale sur tes lips humides. mais p't-être qu'au fond je te manquais... un rire jaune naît dans ta gorge pour s'échouer dans la moiteur ambiante. rêve toujours jorg, rêve toujours...

e u p h o r i e. nas observe, silencieux, fier du trouble qu'il venait de causer auprès de l'autre garçon. donnant-donnant. nas se perd dans la foule. cherchant une nouvelle attraction, n'en déplaise à sa petite amie, absente lors de cette soirée. loyal, fidèle, mais pourtant don juan, il ne se prive en rien de charmer quelques courbes du bout de ses doigts, comblant ainsi un certains vide qui ne cesse de prendre place dans sa vie. sa langue glissant sur ses lippes qu'il humidifie brièvement, il baisse ses yeux sur jorg. toujours dans la provocation. nas, l'habitué de ces situations, haussant les épaules à ces propos absurdes. et toi alors ? tu combles tes envies dans les bras des autres tout en fantasmant sur moi, n'est-ce pas plus pitoyable ? ironie sanglante. et pourtant, qui sait ce qu'il en est réellement. ou alors tu fantasmes sur ma copine ?ça serait encore plus pitoyable. grimaçant, il chasse ces terribles pensées de son esprit. au diable les scènes obscènes entre son soit disant frère et sa propre personne, ou même sa petite amie. peinant à trouver un certains intérêt à cette soirée, ennuyé, somnolant presque sur place malgré le brouhaha incessant, la nature de nas revenant bien vite au galop, abandonnant son esprit sauvage. l'enfant rattrape un verre passant sous ses yeux, insouciant de ce qu'il pouvait boire. sérieux... c'est quoi ton but ? incompréhension que ce soit ce soir, comme tous les jours. nas ne cesse de nager dans l'incompréhension.

la musique électro te semble lointaine tout à coup. parce qu'il est là, parce que les sentiments qu'il fait naître en toi sont plus forts que cette merde de soirée qui a perdu de son charme depuis que nas est entré dans ton champ de vision. colère. rancœur. désir. excitation. tout s'mélange en toi. t'en as la tête qui tourne, tourne, tourne. et ce sourire en carton sur ton visage te fait mal, un peu. tu te noies dans le fond de ton verre, parce que t'en as marre de regarder nas. t'en as déjà marre de cette discussion. t'as envie de la tuer dans l'oeuf. tu veux juste planter nas là, comme un con (comme toi), pour rejoindre l'autre type. tu veux coucher avec lui pour évacuer ta frustration. pathetic, isn't ? t'as l'impression que nas aime s'écouter parler. et il parle, il parle. et toi t'angoisses parce qu'il a visé juste le con. tellement juste que ça t'fait peur. est-ce qu'il sait ? est-ce qu'il sait que tu crèves pour lui ? putain. tu serres le poing sur ton gobelet vide. il se fout de ta gueule. ce merdeux sait tout et il s'permet de se foutre de ta gueule. t'as envie de vomir ton cœur et la douleur qui l'inonde. hum j'sais pas, ta meuf est vraiment canon. tu m'donnes des idées pour t'emmerder, merci bro. tu craches ces mots, la main tremblante. t'as envie de l'étreinte de la weed pour calmer la situation. tu t'sens fébrile d'un coup. j'veux passer une soirée tranquille sans que tu sois là pour la foutre en l'air. je veux rejoindre le gamin qui a un beau cul pour coucher avec. je veux que tu disparaisses. ta voix n'a jamais autant tremblé de rage face à nas, jamais avant aujourd'hui. parce que tu n'as jamais délivré des paroles aussi vraies. t'aimerais qu'il s'évapore. tu meures d'avoir été un jour obligé de le rencontrer. tu te consumes de colère. tu te consumes pour nas et ça te dégoûte. dans ta bouche, le creux de ta joue se retrouve en sang. pourquoi t'es là putain ? pourquoi est-il entré dans ta vie ? pourquoi y a-t-il tout saccagé ?

l'alcool prenant place dans ses veines, nas ne cesse d'observer malgré quelques vertiges. alcool à foison, le lycéen se perd dans le vice de l'alcool. peu habitué, mais loin d'être novice, il se laisse charmer par les effets pourtant néfaste de ce liquide qui ne cesse de prendre prendre dans son sang. l'esprit embué, il avale chacune des paroles de ce frère bien différent de puis, riant à ses premières paroles, se moquant de ses propos absurdes qui ne le touchait en rien. aucune crainte à avoir... les incultes, c'est pas son kiff du tout ! le rire d'un enfant souillé. le rire qui camoufle bien des histoires. ce même rire qui semble faux, acide, car au fond, la belle de nas, elle viendra pas ce soir. la belle de nas, elle a décidée que ce soir, elle ne voulait pas le voir. ce soir, elle avait besoin de réfléchir et au fond, ça, ça fait du mal à nas. aimant sa belle et pourtant troublé par une tout autre personne, il se sent responsable du mal être de sa bien aimé, tout comme il se dégoûte lui-même de la briser peu à peu. parce que au final, c'est ce qu'il se passe. nas la brise. nas arrache l'âme de sa dulcinée, petit bout par petit bout pour mieux les piétiner. et puis.. jsais pas. à toi d'me dire ? nas, le doux, le studieux, se retrouvant pommé au beau milieu de cette foule étouffante. nas abandonne, lâche l'affaire. jorg derrière lui, sans un mot, nas s'éclipse pour trouver de quoi sombrer plus qu'il ne sombre déjà. l'alcool, encore et toujours. il le consomme plus que de raison par punition, par dégoût. les yeux désormais pétillant, le sourire venimeux collé à ses lippes, il regagne la foule une fois son verre plein en main. enfant modèle, mais surtout malheureux.

il parle de sa copine, encore et encore. il n'a que son corps à la bouche. t'en peux plus. pour faire passer la bile amère stagnant dans le fond de ta gorge, tu choppes le verre d'un inconnu que tu bois d'une traite. beaucoup de rhum. tu sens le liquide brûler jusqu'à ton estomac. anesthésie locale du cœur. alors tu t'sens un peu mieux jusqu'au prochain verre. tu mattes ces personnes autour de vous après ton petit speech digne d'un camé sans sa coke. calme-toi jorg. calme-toi ; c'est pas le moment. aujourd'hui tu dois être heureux. nas répond à ta complainte par une autre question floue. mais toi, t'es fatigué de nager dans l'brouillard. vous ne vous comprenez pas. jamais. à chaque fois, vos discussion relèvent d'un combat acharné entre la lune et le soleil. et ce soir, tu vois la lune abandonner, tout simplement. tu r'gardes nas s'éloigner. il t'a planté. toi tu restes là, les bras ballants et le regard hagard. parfait. tu retournes vers vince pour échapper à tes pensées, échapper à nas. nas qui est parti sans se retourner. mais c'est ce que tu voulais, pas vrai ? alors sois heureux. sois heureux. lentement, tu t'remets à rire avec vernon, comme si rien ne s'était passé. tu frôles, tu te déhanches, tu bois. pourtant t'arrives pas à oublier nas et sa capitulation en carton. il n'avait pas le droit d'te faire ça. il est censé te tenir tête jusqu'au bout parce que d'la haine, c'est la seule chose que tu peux recevoir de sa part. mais apparemment même cela il te le refuse. à croire que tu n'es même plus à la hauteur pour la destruction. et putain ça fait mal. sans attendre, t'embrasses les lèvres de victor. votre étreinte est désordonnée, violente, affamée. t'as faim d'attention jorg. les lèvres scellées aux lèvres pâles de l'autre, tu dévores son désir et son innocence. tu lui plais. t'es désirable et c'est l'principal. alors tant pis si ton cœur saigne.

l'oeil attentif sur jorg, nas observe, comme à son habitude. alignant les verres à ne plus savoir compter, l'enfant se perd dans un vice qu'il déteste pourtant plus que de raison. sourcils froncés, regard noir posé sur son frère, ou presque, il boit, encore et encore, laissant une certaine colère naître au beau milieu de ses entrailles. pourquoi ? il n'en sait strictement rien, là est le problème. lui qui pourtant, est l'enfant heureux, convivial et doux avec ses semblables devient soudainement le démon de bien des âmes. insultants de pauvres âmes innocentes. bousculant ces pseudos sportifs et fils à papa à qui tout leur sourit sans aucun effort. une haine naissante envers le monde. le venin qui fuse de ses lèvres. les tensions dominants cette joie de vivre. nas, troublemaker. quelques secondes. il ne lui aura fallut que quelques petites secondes avant de décrocher son poing pour caresser violemment la mâchoire d'un de ces types. la douleur du poing en guise de punition, il grimace, mais au fond, il est fier. fier d'user de cette violence pour extérioriser ses démons les plus profonds. fier de devenir le temps d'une soirée, un véritable connard. fier qu'on puisse le voir d'une tout autre façon qu'un simple garçon studieux, adorable tel un chaton des rues. nas, élément perturbateur qui attise la curiosité, mais s'éclipse bien vite, laissant le corps marqué d'un pauvre innocent, arrogant. nas revient sur ses pas, attrapant le premier verre lui tombant sous la main tout en prenant un chemin dangereux. se retrouvant bien vite auprès du coupable de cette colère soudaine, l'enfant fixe jorg, expédiant d'un geste peu délicat celui qui avait prit soin de dévorer les lèvres du métisse. c'quoi ton putain de problème avec moi au juste ? ouais, c'était ça au final qui le bouffait à nas. ces tensions entre eux. ce manque de compréhension. ces remises en questions incessantes que nas avait pu faire pour comprendre d'où venait le mal. un tout. mais un rien également. il avait besoin de comprendre. là. maintenant. avant de faire une connerie. avant de vriller totalement et basculer dans un monde qui causerait la perte de cette âme pourtant si délicate qu'il possède.

échange de salive, échange de caresses. rapidement, tu te retrouves contre ce mur de briques froides. et trevor qui te cherche et victor qui veut toujours plus. ses mains se baladent toujours plus loin. la pulpe de ses doigts frôle le bas de tes reins. tu frissonnes malgré la chaleur ambiante. doucement, il relève un peu ton débardeur sombre ; juste un peu. du bout des doigts, tu griffes sa nuque, les yeux fermés. tout est bien pourtant le manque survient. le froid prend place dans le creux de tes bras. vernon n'est plus là. t'ouvres les yeux pour y découvrir nas. ses yeux brûlent de colère. à ses côtés, vernon semble bouillir également. putain de situation de merde. putain de nas qui emmerde le monde, encore une fois. rapidement, tu te rapproches de vernon. laisse-moi régler ça, je te rejoins après t'inquiète le rassures-tu. t'as pas envie qu'il pète un câble, t'as pas envie qu'il frappe nas. nas, malgré tout, reste nas. et tu ne peux pas rester sans rien faire si quelqu'un essaie de lui faire du mal. le type hausse les épaules avant de partir. soupirant, tu te dis que tu vas galérer à coucher avec lui après ça. à côté de toi, nas fait des siennes. il tempête comme un cinglé, à croire que ton comportement lui fait vraiment mal. belle blague. c'est toujours toi le problème de toute façon... t'es las de cette histoire sans fin. t'as juste envie de tout envoyer bouler comme nas l'a fait il y a quelques minutes. ne te fiche pas de moi, je ne t'ai rien fait. j'étais avec ce type et là tu débarques comme un fou. c'est toi qui dérailles. c'est lui qui détruit tout cette fois. t'étais bien avec victor, il était un bon pansement. et nas l'a fait fuir bordel. tu te retrouves comme un idiot avec une plaie béante sous le plexus. sans alcool. sans pansement. sans rien. juste... juste arrête. t'es toujours là à roder dans le coin... tu m'étouffes. il est toujours là au 555, au bahut ou en soirée. mais cette nuit, tu satures. comment pourrais-tu l'oublier s'il est toujours là pour te rappeler les trucs que tu ressens pour lui ? si tu veux, j'accepte de faire semblant pour mon père et ta mère. en échange, laisse-moi. vas-y, abandonne-moi nas. dans le fond, tu ne veux pas qu'il parte mais le problème c'est que nas ne veut pas de toi alors tu n'as pas le choix.

dans l'intimité de la nuit, les murmures prospèrent, ils chantent le comportement d'un nas brisé et perdu dans le tourment d'une relation qu'il ne guère. le clair de lune berçant la fureur du jeune démon pourtant bien plus angélique qu'on le pense, les regards jugeant une douceur troquée par une rage incertaine. au diable les regrets, nas le perturbé devenant perturbateur. les foudres des uns et des autres pestant après lui, faisant de lui le démon, la cible à rejeter, à abattre, lui qui pourtant est l'ami de tous lorsque le cuir laisse place à la blanche chemise de lycéen. ce soir détesté pour un comportement des plus incompréhensible, nas déteste jorg. nas déteste celui qui le rend vulnérable, instable. et les mots fusent, assassinant l'être innocent, le rendant bien plus sauvage que de raison. l'enfant serrant les poings sous la tirade d'un frère qui au final, n'en est pas un. rien fait ? tu m'évites et me fuis comme la peste alors que moi j'ai rien fais pour mériter ça alors c'est quoi ton problème ? impatience et violence se mêlant l'une à l'autre, se battant intérieurement jusqu'à ce nas vient à suffoquer, à manquer d'air, trop peu habituer de ces situations. un poing habituellement innocent, devenant assassin, s'échouant sur la mâchoire du métisse. la famille n'est plus. t'es qu'une merde en fait. une putain de grosse merde lâche c'est ce que t'es jorg. une merde qui rejette sans cesse la pureté d'un garçon, qui rejette sans cesse celui qui pourrait être l'équilibre qui manque dans la vie de l'autre. une merde que nas se met à détester progressivement peut être autant qu'il peut l'aimer malgré lui, sans être conscient de ces derniers sentiments. un rejet insupportable, incompréhensible qui fait fuir nas, devenant à son tour le lâche de cette famille..

ses mots résonnent dans ton crâne. ils tapent plus fort que les boum boum de la pièce. vous avez bu tous les deux. vous vous blessez tous les deux. et putain c'que nas est fort dans ce petit jeu de merde. alors tu sens ses paroles imprégner ta peau comme de l'acide. et putain c'que ça brûle. partout. t'es une merde jorg. le pire c'est que tu l'sais. mais tu ne peux pas passer outre toute cette colère enfouie en toi pour rendre nas plus heureux. il est déjà assez heureux comme ça. et toi, toi t'es là à souffrir comme on sourit. t'as jamais dit quoi que ce soit. tu n'as pas tapé une crise à ton père à l'adoption de nas. t'as jamais été impoli avec ta belle-mère. pourtant, t'as jamais pu rester neutre face à nas. avec lui, c'est tout ou rien. ce type te met le cœur en vrac depuis toujours. et maintenant, il te le reproche ? t'y peux rien bordel. t'y peux rien... lorsque tu le regardes s'en aller pour la seconde fois ce soir, tu sens comme un truc se briser au fond de toi. cette fois, il part parce que tu lui as demandé. il part sans rechigner. mais toi, tu ne veux pas qu'il parte. tu veux qu'il reste, qu'il t'embrasse, qu'il quitte sa parfaite copine. tu veux tout mais comme toujours, il ne te donne rien, parce que tu ne vaut rien. et la simple idée d'être fraternel avec lui te donne la nausée. soudain, t'as peur qu'il parte définitivement. et s'il ne revenait jamais ? sans attendre, tu le suis dans sa fuite pour l'intercepter avant qu'il ne quitte la pièce. tu le plaques fermement contre un mur, énervé. c'est qui le lâche maintenant, nas ? reste bordel. rebelle-toi, défie-moi mais reste là. tu sens que t'aurais pas dû le rattraper parce que t'es fatigué, parce que t'as trop bu mais il le fallait. tu devais le rattraper.

sa tête heurtant le mur, nas se met à rire. du sarcasme. du dégoût. de la colère émane de son âme. lui, l'enfant parfait, droit dans ses pompes, lycéen d'exception, il se retrouve là, faiblard face à un frère, ou presque, aussi minable que lui. nas se posant milles et une questions, restant silencieux au propos de l'autre. tous deux étaient lâches au final. tous deux ne valaient rien. deux êtres totalement opposés qui se retrouvaient semblables dans la lâcheté. je le serais jamais autant que toi tu puisses l'être. le calme revenant dans la voix du jeune, l'âme qu'on a adopté, accueillit par obligation, fixant l'enfant. le véritable. les bras le long du corps, nas observe jorg longuement, assez pour que cela devienne presque gênant, intimidant. tu m'as dis de partir, je le fais. et tant que tu me diras pas quel problème t'as avec moi, je continuerai de partir. ultimatum. nas, fourbe et cruel usant de chantage pour arriver à ses fins. les joues rosies par les effets de l'alcool se mêlant à la porcelaine de sa peau, les yeux brillants, il laisse son regard croiser celui de l'autre une nouvelle fois, le soutenant sous un air de défi. j'ai rien fais pour mériter ce comportement. je suis pas un sale type, j'ai jamais été irrespectueux, j't'ai toujours laissé un foutu espace pour pas te brusquer, te gêner ou je sais pas.. j'ai toujours essayé de bien faire les choses pour que ça roule et toi t'es là.. à foutre la merde, avec un comportement de merde et des excuses de merde ! la voix s'élève à nouveau, par haine, par colère, par douleur. nas, incompris, tente de percer ce mystère qu'il a bien trop souvent éviter, ignorer. parle-moi jorg. nas supplie, parce qu'il a plus d'autre choix que de supplier. il ne veut plus de guerre, plus de cris, seulement des explications. des réelles explications. et il les veut maintenant.