girls like you; oona.

Les pas avancent, les pas ne se pressent pas. Tu te moques toujours d’être à l’heure Oona. Tu vas pas commencer à changer aujourd’hui. T’en es pas capable de toute façon. Tu sais ce qui va se passer, en partie en tout cas. Marius et son appareil photo. Son truc à lui comme toi t’as ton clavier et tes ordinateurs. Chacun sa came, chacun son talent. T’as jamais eu de soucis à passer devant son objectif. Tant qu’il ne t’oblige pas à te voir. T’as toujours refusé de voir le résultat ou encore qu’il t’expose dans votre appartement. T’as rien contre te montrer, c’est te voir que t’aimes pas. Cette sensation, cette voix qui revient dans ces moment-là. Elle te rappelle que t’es qu’une moins que rien. Elle insiste sur tout ce que tu fais de travers. Tout ce que tu feras toujours mal Oona. Le soupire grandit, les voix aussi. T’essayes de leur échapper assez pour ne pas arriver de trop mauvaise humeur face à Marius. La cigarette au bec, t’étouffes les pensées. Qu’elles crèvent pour que tu survives. Pourtant elles sont tenaces quand t’arrives sur les lieux. Parce qu’il y a eu Lolita. Parce que Marius il a agi comme t’aimes pas. mais t’es pas sa mère, tu lui donnes pas de consignes sur sa vie. il t’en donne pas sur la tienne. Sauf que les mots ils t’ont rappelé tes putains de maux. Ceux cachés si loin. Alors t’as foutu le camp, t’as mis de la distance. T’as refusé de poser un certain temps, ce qu’il fallait pour survivre… pour que les démons ne reviennent pas. T’es une putain de femme pas cette fille d’autrefois.  La démarche féline, t’as pas tellement fait d’efforts pour t’’habiller, une jupe qui te moule bien, un petit haut et des talons. Si ça lui plait pas, il a qu’à t’habiller autrement. « Je suis là. » Que tu lâches l’air de rien. tu vas pas lui demander pardon pour ton regard… tu t’excuses jamais c’est pas ton genre. T’écrases ta cigarette tout en le détaillant. Tu t’installes l’air de rien dans un fauteuil et t’attends. C’est pas toi qui mène la séance. T’es distante, rien qu’un peu, rien que pour voir ce qu’il va faire…

Pas même un regard pour toi, ça pourrait te froisser en partie ou totalement d’ailleurs mais tu ne t’en moques. Il te voit déjà bien assez dans une journée alors une fois de plus ou de moins ça ne fait plus vraiment d’effet. De toute manière, t’attends pas de lui qu’il te regarde comme une reine. Ça t’irait pas d’être une princesse. Parce que si tu l’étais alors tu pourrais pas été avec eux. T’es leur égal pas une petite chose fragile qu’ils doivent protéger. Ça te met un haut le cœur rien que d’y penser. Clairement, tu ne veux pas devenir ce genre de filles à leurs yeux. Jamais. tu serais même prête à les poignarder pour que jamais ils n’oublient que t’es pas une chose fragile… « j'aime bien tes fringues, aujourd'hui.» Qu’il vient te dire comme une sorte de compliment sans doute. «  Pourquoi d’habitude ils sont moches ? » que tu lui dis plutôt que d’accepter vraiment son compliment. C’est trop difficile pas vrai de le faire. D’être comme d’autres qui seraient déjà en train de rougir. C’est pas toi… T’as toujours pas bougée,  t’attends de voir ce qu’il va faire. Ça te fait sourire qu’il t’observe, jamais ça te dérange sinon tu ne serais pas là prête à te faire photographier… Il arrive finalement ton vieillard. Pas si vieux davantage que ta personne déjà mais ça tu t’en moques tant que ça fonctionne bien là en bas… « lève-toi. » dans d’autres circonstances, il aurait déjà eu droit à un joli doigt devant sa gueule et surtout t’aurai pas obéi. Mais ici, tu le laissais te maitriser un minimum. Assez pour permettre à la séance de fonctionner… alors, ton popotin quitta le fauteuil pour lui faire plaisir…pour le tien aussi quand il effleura ton bras de ses doigts. T’aimes trop le contact Oona… trop pour une personne normale. T’es loin de la normalité, tu la retrouveras jamais… « t'es bien comme ça» c’est qu’il va finir par te vexer. « Je suis si moche d’habitude ? » t’as la voix un peu fâchée, le regard aussi tandis qu’il s’en va rejoindre son amant l’appareil photo. « met-toi face à moi. » sauf que sur le coup, t’as moins envie de faire ce qu’il dit. Parce qu’il t’a un peu vexée sur ce coup… alors t’as envie de voir ce qui se cache sous la carapace... sous monsieur ordre. « Avec un s’il te plait ça passe mieux. » T’approches quand même mais tu mets un moment assez pour le toiser du regard. Tu t’installes dans l’espace blanc tout en attendant de voir ce qu’il va faire.

Il a pas envie de te répondre. Il aime pas tes questions. Il aime pas les filles qui causent trop Marius mais toi t’es de celles qui savent pas quand la fermer. Ça ne changera jamais. « . Commence pas putain.» Tu souris, ça t’a pris tellement peu de temps pour l’énerver. Mais le souci c’est que lui, il t’a un peu vexé à t’expliquer combien t’étais belle aujourd’hui… ça aurait pu être un super compliment s’il ne le disait pas d’une telle manière qui faisait passer la chose pour tout autre chose… t’agis pas forcément aussi docilement qu’il aimerait. Il devrait sans douter, t’as jamais été une de ses petites soumises qui acceptent tout ce qu’il leur demande. Toi, tu aimes pas te donner de la sorte. Et si tu tentes de ne pas être totalement garce en ce moment, t’es pas une chienne en laisse pour autant… « Tu veux quoi, que j'te dise que t'es baisable, comme d'habitude ? t'es contente maintenant ?» Tu ris tout en laissant un sourire de garce prendre place. Il prend vraiment pas la bonne direction pour que tu te la fermes, il en est même loin… C’est trop facile de l’énerver… T’es tellement loin d’être à ton maximum Oona, c’est même plus facile que de prendre une douche… « . redresse-toi un peu. voilà, tu me fais un sourire ? » Tu obéis à la première partie de sa phrase… Tu bouges pour prendre la bonne position sauf qu’au lieu de lui offrir ton plus beau sourire c’est le doigt du milieu qui vient prendre place bien en évidence… « Ça te va ? » Que tu lances plus garce que jamais. S’il te veut plus docile, il a qu’à tenter de te dresser un peu si seulement c’était possible….

tu devras bien changer un jour oona mais t’en as pas envie. t’es bien comme ça à faire ce qu’il faut pas. ça te va, ça t’entraine comme ça... t’as le doigt du milieu qui se passe rien que pour lui, rien que pour le déranger. t’as pas envie de t’arrêter, t’en es bien incapable. faut pas te chercher si on a pas les couilles de répondre. oh tu sais bien que marcus les possède, il les cache pour le moment. il veut être civilisé grand bien lui en fasse t’es pas tellement de cet avis aujourd’hui… « . magnifique bébé. tu veux voir ? »  ton regard devient glacial. il le sait le salaud que tu as horreur des petits mots doux, d’être un bébé… bordel t’es pas sa chose. et puis voir la photo, t’en as rien à foutre t’en as pas envie, comme toujours. t’as pas encore les mots blessants, le regard envoyant des couteaux par contre… un avertissement qu’il faut pas prendre à la légère… y’a le silence et l’appareil, tu le laisses faire tout en tirant toujours la gueule. il peut aller se faire foutre pour avoir un sourire. « quoi de neuf aujourd'hui, sinon ? » t’es pas stupide, il tente de rendre moins chiante en te changeant les idées… il te connait assez pour savoir comme tu peux être une connasse par moment.  « pas grand-chose, j’ai travaillé pour mes clients et puis je suis venue te voir… » les légaux, ceux qui te servent de couverture. pour pas qu’on sache ce que tu fais vraiment. « et toi ? » il a réussi le salaud, t’es un peu moins sur la défensive, pas encore totalement calmée pour autant…« tu peux changer de position ? » léger soupir pour pas qu’il oublie que  t’es pas une chose qui obéit avant de faire quand même ce qu’il veut. tu bouges légèrement s’il a envie de plus à lui de le dire…tu sais pas trop ce qu’il a en tété aujourd’hui… il dit pas énormément ou pas ce qu’il faut pour que tu arrives à comprendre ce qu’il a derrière la tête. « si ça te va pas t’as qu’à venir me bouger. » que tu lances l’air de rien mais ton regard est beaucoup moins colérique bien davantage séducteur…